[ezcol_1half]
[36]
Donner une analyse exacte et ferme de toutes mes critiques,
- Ier Mémoire, 1840
- 2e Mémoire, 1841
- 3e Mémoire, 1842
- Création de l’ordre, 1843
- Contradictions économiques, 1845
- Le Peuple, etc., etc., 1848-1852
- De la Justice, liv. V., 1858
- De l’impôt, 1860
- De la propriété littéraire, 1862
Rendre ce résumé aussi intéressant que possible par la hauteur de la question, la force de la critique, le mouvement de mon esprit.
Rappeler les réfutations de Mms. Thiers, Troplong, Sudre, etc.
Dire et répéter que cette critique est en elle-même indestructible hors une seule hypothèse, (que je ferai bientôt connaître.) ;
Qu’en effet, la Propriété est inadmissible au point de vue du droit communal, slave, germanique, arabe ; et qu’en effet elle a été condamnée ;
Qu’elle est également inadmissible dans la théorie chrétienne ou ecclésiastique, qui la condamne ;
Qu’elle l’est de nouveau dans le système féodal, qui subalternise toutes les possessions, et lui oppose le fief ;
Qu’elle a été condamnée par les auteurs latins comme contraire à la liberté et à la nationalité romaines ; latifundia perdidere Italiam ;
Qu’elle est inadmissible enfin dans le système de centralisation politique, et qu’à ce point de vue encore elle a été seulement tolérée par ROBESPIERRE, et elle est encore aujourd’hui repoussée, avec raison, par les Jacobins.
Il n’y a qu’un point de vue où la propriété se puisse admettre : c’est celui qui, reconnaissant que l’homme possède de son fonds la Justice, le faisant souverain et justicier, lui adjuge en conséquence la propriété, et ne connaît d’ordre politique possible que la fédération.
Ainsi je vais consolider toute ma critique antérieure par des considérations d’histoire et de politique ; et montrer à la fin que si la propriété est une vérité, ce ne peut être qu’à une condition, c’est que les principes de Justice immanente, de Souveraineté individuelle et de Fédération soient admis.
Donc, trois parties.
- critique de l’idée en soi ;
- Incompatibilité avec tous les systèmes connus ;
- Harmonie ou Conciliation fédéraliste.
La propriété est aussi incompatible avec l’Empire ou la République une et indivisible, que l’autonomie communale elle-même.
[/ezcol_1half] [ezcol_1half_end]
[36]
Give an exact, firm analysis of all my critiques,
- Ist Memoir, 1840
- 2nd Memoir, 1841
- 3rd Memoir, 1842
- Creation of Order, 1843
- Economic Contradictions, 1845
- Le Peuple, etc., etc., 1848-1852
- Justice, liv. V., 1858
- Taxation, 1860
- Literary Property, 1862
Make this summary as interesting as possible par la hauteur de la question, the strength of the critique, the movement of my mind.
Recall the refutations of Mms. Thiers, Troplong, Sudre, etc.
Say and repeat that this critique is indestructible in itself, apart from a single hypothesis, (which I will make known soon) ;
That, in fact, Property is inadmissible from the point of view of communal, Slavic, Germanic, or Arabic right; and that in fact is has been condemned by it;
That it is equally inadmissible in the Christian or ecclesiastic theory, which condemns it;
That it is once again inadmissible in the feudal system, which subordinates all the possessions, and opposes fief to it;
That it has been condemned by the Latin authors as contrary to Roman liberty and nationality; latifundia perdidere Italiam ;
That, finally, it is inadmissible in the system of political centralization; that from this point of view as well it has only been tolerated by ROBESPIERRE, and that it is still rejected today, with reason, by the Jacobins.
There is only one point of view from which property can be accepted: it is the one that, recognizing that man possesses Justice, within himself, making him sovereign and upholder of justice, consequently awards him property, and knows no possible political order but federation.
Thus I will fortify all my earlier criticisms with considerations of history and politics;, and show in the end that if property is a truth, this can only be on one condition: that the principles of Immanent Justice, Individual Sovereignty and Federation are accepted.
Thus, three parts.
- critique of the idea in itself;
- Incompatibility with all the known systems;
- Federalist Harmony or Conciliation.
Property is as incompatible with the Empire or the Republic one and indivisible, as communal autonomy itself.
[/ezcol_1half_end]
NOTE: The opening line and list of works to be summarized appears in the “Notice” of the editors, at the beginning of the published edition. The next two lines appear unused in that edition, and the remainder of the text appears, with some minor changes, just before the material from pages 1-2 of Ms. 2846, near the end of Chapter I.