Ernest Cœurderoy, Letter on the amnesty of August 1859

COEURDEROY, 28 AOUT 1859

Monsieur le rédacteur,

Veuillez me rendre le service d’insérer les lignes suivantes qu’une très-grave maladie de mon père, heureusement en voie d’amélioration, ne m’a point permis de publier plus tôt.

Je déclare n’avoir jamais accepte l’amnistie qui me frappe. Les motifs de ma résolution sont de ceux que tout homme de cœur comprendra, et qu’il serait trop long d’exposer dans un journal. Je me réserve, au surplus, de les faire connaître quand le temps m’en semblera plus opportun et dans la forme que je jugerai la meilleure.

Agréez, M. le rédacteur, l’assurance de ma considération distinguée.

28 aout 1859.

ERNEST COEURDEROY.

COEURDEROY, AUGUST 28, 1859

Dear Editor,

Would you do me the service of inserting the following lines, which a very grave sickness of my father, now happily on the way to recovery, has not allowed me to publish sooner.

I declare that I have never accepted the amnesty that affects me. The motives for my resolution of the sort that every man with a heart will understand, and that it would be too long to outline in a journal. I reserve, moreover, the option of making them known when the time seems more opportune to me, and in the form that I judge best.

Accept, Mr. Editor, the assurance of my sincere consideration.

August 28, 1859.

ERNEST COEURDEROY.

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