Jacques-Antoine Vila, “Les Mémoires d’un Forçat” (1898)
A Cayenne, quelques-uns de mes camarades de chaîne et moi, ceux dont l’énergie n’était pas atteinte et éteinte par le genre de vie cruelle du terrible pénitencier nous nous étions souvent jurés, si nous parvenions une bonne fois à nous évader, de faire connaître au monde civilisé, à l’univers entier, les horreurs épouvantables, les perpétuelles tortures subies par des êtres humains dans cet autre dit de justice. […]